Ici le Tido.
Je répète : le Tido, pas la Rainette, le Tido.
Gros problème de riche, comme disait un de mes supérieurs hiérarchiques chez Rémy-Cointreau, je crois bien que j'ai trouvé mon cadeau de Noël.
J'ai toujours été fasciné par les boules, mais celle-ci, c'est vraiment plus fort que tout, je vais probablement la commander rapidement ; si vous voulez, je vous tiens au courant.
https://youtu.be/d6_Ug2Tspmo

La pire peur de ma vie, je l'ai éprouvée au début des années quatre-vingts, alors que j'étais étudiant et que je dormais profondément dans mon petit logement... J'ai été réveillé par des éclairs et des explosions assourdissantes.
J'ai - sincèrement - pensé « C'EST LA GUERRE ! ».
Il m'a fallu de - trop - longues secondes pour comprendre que ce que j'avais pris pour la guerre atomique était simplement un violent, mais alors vraiment vraiment violent (j'vous jure)... ORAGE. La pire peur de ma vie, quand même ( « comme même » écrivent les jeunes aujourd'hui).
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La troisième pire peur de ma vie, ça a été « entre les ponts » à Saumur, alors que j'étais au volant de mon auto de l'époque ; je pense que c'était une bien sympathique Citroën Visa GT.
Alors que je roulais tranquillement en-dessous de la vitesse maximale autorisée, j'ai vu une vieille dame se jeter devant mon auto.
Je me suis mis debout sur les freins, l'auto s'est arrêtée, la vieille dame a continué de traverser comme si de rien n'était alors qu'elle avait failli se faire percuter (en l'absence de passage pour piétons évidemment). Elle a probablement totalement échappé à la frayeur qu'elle m'avait infligée.
De mon côté, j'avais le cœur qui battait la chamade, l'adrénaline qui se déversait dans le sang, la sueur froide qui coulait dans le dos... je me suis même arrêté un peu plus loin pour récupérer et souffler tant j'avais eu peur.
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La deuxième peur de ma vie est sans commune mesure avec la pire ou la troisième.
Avec le recul, elle est même carrément rigolote, mais j'aurai quand même versé une larme dessus avant de continuer à taper sur mon p'tit clavier.
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Un soir, comme ça, je reviens du bureau, je reviens du boulot.
Je demande à ma femme des nouvelles de sa mère qui devait voir son cardiologue.
Oui, ma belle-mère. Je l'ai détestée, puis adorée, c'est quand elle est morte que j'ai vraiment compris à quel point je l'aimais. Heureusement que nous étions vraiment en très bons termes lorsqu'elle est partie, mais n'anticipons pas.
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Je disais donc : je reviens du bureau. Je savais que ma belle-mère adorée Maria devait passer une visite de contrôle.
Je demande donc à ma femme unique et préférée ce qu'a dit le cardiologue.
Ma femme unique et préférée répond tranquillement ceci :
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« Ah... le médecin a dit qu'elle n'en avait plus que pour trois mois au maximum et que...
- QUOI ??? »
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(deuxième pire peur de ma vie)
« elle n'en a plus que pour trois mois au maximum ... la pile de son pacemaker : il va falloir rapidement la remplacer ».
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Maria a survécu - heureusement - bien plus de trois mois après la deuxième pire trouille de ma vie : la pile de son appareil avait été dûment remplacée.
Elle est partie plusieurs années après, à 96 ans, juste après avoir partagé ma joie de retrouver une nouvelle mission à Nantes.
Il a fallu qu'elle parte pour que je comprenne à quel point j'y étais attaché, probablement plus qu'à ma propre mère.

Hier, mon ami Tido, qui est aussi associé à ce blog, a exhumé des photos qui se trouvent dans ce blog qui va bientôt avoir 20 ans ! (ciel, 20 ans). Je me suis alors demandée "et pourquoi ne pas lui redonner vie ?"
Me revoilou !

Non, je n'ai pas coincé la bulle et de l'eau a coulé sous les ponts.

Mon petit fils fait aujourd'hui sa rentrée en CE2

Je suis officiellement à la retraite le 29 de ce mois

Mon ami Achille a été emporté par le Covid

Mon ami Daniel a été emporté par une embolie après un accident de moto, des soins et .... un retour trop rapide à la position debout.

Les russes ont envahi l'Ukraine (ça ce n'est pas de ma faute)

Trump n'est plus président (et pourvu qu'il ne le redevienne jamais)

Dans mon prochain message, je te raconterai mes vacances en Alsace, en Provence....

Ici le Tido, je répète, le Tido.
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J'ai retrouvé ce lien, déjà TRÈS ancien, où était évoqué le grand remplacement des vidéos qui avaient remplacé les stars de la radio par les pages Web.

L’un est président de la république. En d’autres temps il avait le pouvoir de gracier les condamnés à mort.

L’autre est un homme qui souffre depuis 34 ans d’une maladie inconnue et qui veut mourir.

Le tout puissant président a condamné cet homme à la vie ! En résumant, à crever en souffrant plus qu’une bête. 

Mais où est la notion de droit ?

SI monsieur le président, vous avez le droit de prendre des décisions exceptionnelles (comme le confinement de tout un pays).

Mais vous ne voulez pas prendre la responsabilité de celui qui va ouvrir la porte sur le droit à l’euthanasie.

Les religieux vous tomberaient dessus, les pro-vie-à-tout-prix ne voteraient plus pour vous ! Quel grand malheur au regard de la souffrance d’un homme.

Je ne vous aime pas. Je n’ai pas confiance en vous monsieur le président. Vous ne savez plus différencier la compassion et le devoir. 

Pour certains le confinement a été une épreuve difficile à surmonter. Moi, j’en ai profité pour me lancer un défi. J’ai profité de la proposition de coaching d’un célèbre scénariste réalisateur et auteur de polars : René Manzor.

Le but, écrire une nouvelle.

J’imaginais l’exercice comme relativement simple, pour peu que l’on maîtrise l’orthographe, la grammaire, la syntaxe, et que l’on dispose d’un sujet intéressant.

Ah que nenni ! J’ai appris d’abord l’humilité et les codes d’écriture ! Police : Time New Roman 14 !

Une nouvelle se compose d’un début, un milieu, et une fin. Ça t’en bouche un coin ? Mais pour attirer l’attention du lecteur il faut disposer de ressources insoupçonnées.

René (je l’appelle comme ça maintenant) est un coach précieux et patient (et avec moi il en faut... de la patience).Il reprend corrige et surtout explique à chaque moment pourquoi les faits doivent s’articuler de telle manière plutôt que d’une autre…

Chaque semaine, on se retrouve une heure sur Skype pour debriefer  ce que je lui ai envoyé à corriger. Il y a du rouge, des commentaires en marge, mais surtout d’excellents conseils.

Aujourd’hui j’ai bossé sur le chapitre six, sachant que ma nouvelle en comportera 8 !

J’ai decimé trois personnes, sachant que le meilleur reste à venir. Les idées d’origine ont été améliorées et ça commence à devenir intéressant.

Pas la peine d’essayer d’en savoir plus, même sous la torture, je ne te dirai rien !

La seule chose que je te conseille, c’est de découvrir mon maître Jedi : René Manzor. Tu tapes son nom sur Wikipédia et tu te laisses guidé. Tu lis ses romans, tu regardes lesfilms qu’il a réalisés ou scénarisés et tu te régales.

Si tu dois commencer par un film : je te conseille Dédales ! 

Ma douce me demande si je peux lui procurer le livre «trop forte» de Maurane.
Je me mets immédiatement en quête dudit livre.

Une clochette sonne désagréablement pendant ladite quête : Maurane est morte depuis sinon lurette, à tout le moins depuis plus d'un an.

Tu ne le vois pas, mais sur ce blog j’ai à ce jour 638 messages de spam en toutes langues et sur tous sujets !

Je n’aime pas que l’on abime mon travail 😡

Alors, comme de toutes façons je n’écris plus guère dessus, je vais le fermer ! Na ! 

Il a bien vécu tant que les blogs étaient un mode de communication. 

Malheureusement, today, FB a bouffé la bande passante !

Mi octobre, à Mulhouse, à eu lieu le 7e Festival Sans Nom.

Un festival du livre à taille humaine, organisé par une association qui nous met l’eau à la bouche au fil des mois en annonçant le nom des invités, puis du parrain ou de la marraine.

Cette année on a eu chaud ! La grève de la SNCF a failli nous priver des auteurs qui se trouvaient tous dans le même train ! 

Mais c’était sans compter sur un des sponsors, justement, la SNCF !

Nous avons donc reçu nos auteurs !

Comme d’hab, j’ai fait le plein de papier !

SURFACE de Olivier NOREK

M LE BORD DE L’ABÎME de Bernard MINIER....entre autres !

Je les ai savourés, adorés !

Mais ca sert à quoi un blog ?